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#efficacité

Franck Banget

L’Ecole des Managers, c’est un accompagnement pour trouver sa propre posture. 

Spécialiste de la communication en entreprise, Franck Banget, consultant et intervenant à l’Ecole des Managers, nous présente la force de ce cursus atypique de formation conçu pour les managers et par des professionnels

Quels sont, pour vous, les atouts de L’Ecole des Managers ?

Ce que viennent chercher les managers stagiaires à l’EDM, c’est du pratico-pratique et de la mise en application quasi immédiate.

La réponse de l’EDM est en totale adéquation :
> Peu de théorie, beaucoup de pratique individualisée à l’entreprise du stagiaire
> Des formateurs eux-mêmes dirigeants qui sont donc des praticiens et non des théoriciens de la vie en entreprise
> Un réseau opérationnel de professionnels, entre les stagiaires et avec les intervenants

Pour mon domaine, comme dans les autres thématiques du cursus, l’approche est simple. Dans un premier temps, je leur présente les théories managériales existantes et ensuite ma question est celle-ci « Comment peut-on les décliner au sein de votre propre entreprise ? ».

Ainsi après la formation, ils partent avec une boite à outils qui leur permet de prendre le bon outil pour le bon usage. Ils doivent pouvoir trouver une solution dans 80 % des cas (le management des hommes, n’étant pas une science exacte).

Quel est le profil type du stagiaire de l’Ecole des Managers ?          

Bien que la formation soit ouverte aux porteurs de projet de création d’entreprise, une part importante des stagiaires sont dans une dynamique de reprise avec deux types de profils :
> Le manager en devenir, qui ambitionne de reprendre une entreprise, quelle soit familiale ou pas, ou bien en s’associant
> Le manager qui est déjà aux commandes au quotidien

Le profil type du stagiaire de l’EDM est donc un professionnel qui dirige déjà au jour le jour et qui sait manager. C’est là que notre approche d’intervenant doit être humble et à la hauteur de leurs exigences. Si vous êtes mauvais, ou dans l’erreur, ils seront vous le dire !

Après les 9 mois de formation, quelle est la force d’un manager ?

Une posture managériale.

Dans la majorité des cas, les stagiaires vont à terme reprendre une entreprise. Ils savent faire mais ont perçu des manques dans leur approche globale de la fonction de manager et l’EDM est là pour les combler. Les enseignements sont là pour leur apprendre à réfléchir avant d’agir, prendre du recul. C’est toujours la posture qui prime.

Une boite de solutions.

Mon job, dans mon domaine, est de leur montrer que peut-être, ils managent sur une ou 2 cordes alors que leur guitare de management en a 6 ou 8. L’enjeu est donc de leur indiquer comment utiliser les 4 ou 5 autres pour leur offrir la possibilité de manager avec un panel large d’outils à disposition. Cela est une force d’efficacité pour soit changer d’approche en fonction de la situation du moment soit être conforté dans son idée, tout simplement. On ouvre le champ des possibles et leur horizon. On montre qu’il y a d’autres manières de faire que la leur.

Un réseau de professionnels.

Après la formation, les échanges continuent avec nous intervenants en étant à l’écoute d’un besoin, d’un conseil, en les encourageant … mais aussi et prioritairement entre stagiaires. Beaucoup d’anciens ont le reflexe de contacter un autre manager de sa promo pour un éclairage, une interrogation « Tu ferais comment toi ? ». Une rupture de l’isolement et de la solitude du dirigeant. On est plus fort à plusieurs. Durant la période de confinement, nous avons fait de nombreuses visios avec les stagiaires pour leur rappeler notre soutien et notre écoute.

Un professionnel qui est déjà aux commandes d’une entreprise a envie de revenir à « l’école » ? comment se passe le lancement de la formation ?

La majorité des stagiaires ont tous la même approche : « on n’est là pour apprendre quelque chose de plus mais on va voir ! parce que là on est dans une salle de formation. Est-ce que l’intervenant à déjà mis les pieds dans une entreprise ? ». La confiance ne se décrète pas, elle se construit. A l’EDM, il faut dés la première demi-journée passer ce cap. Ici on est entre professionnel, on n’est pas à la fac en mode enseignement descendant et magistral. C’est un échange et du très pratique, c’est même que du pratique et de l’échange.

C’est tout sauf une Ecole, ou alors c’est l’Ecole de la vie en entreprise.

A 50%, l’Ecole des Managers forme à des reprises d’entreprise familiale. Y a-t-il des spécificités à ce type de situation ?

Lorsque l’on reprend une entreprise familiale, on se lance avec le passif de management de ses parents. Il sera du rôle du repreneur d’assurer une continuité avec sa propre personnalité. S’il reste sur un management des hommes identique à celui pratiqué par ses parents, cela risque de ne pas fonctionner parce que les équipes vont trouver que ce nouveau dirigeant est un homme de paille. Alors que s’il se positionne différemment avec sa propre posture, il montre qui est aux commandes. C’est un gage de confiance, de crédibilité, d’efficacité et de productivité pour les équipes.

Mais cette approche reste la même pour n’importe quelle reprise, familiale ou non.

Pour ce type d’approche, la motivation à suivre la formation vient plus des parents cédants qui sont dans une optique de construire leur cession et sécuriser la reprise. Pour d’autres types de reprise la motivation vient du porteur de projet lui-même.

A quel moment un intervenant de l’Ecole des Managers est heureux ?

Quant à la fin de la formation, un stagiaire verbalise lui-même que sans l’EDM, il n’aurait jamais su gérer telle ou telle situation, qu’il a pu se révéler et entreprendre des choses qu’il n’aurait jamais imaginer avant. C’est l’aboutissement de notre travail.